Olla : un système d’irrigation naturel
Découvrez l’Olla : un système d’irrigation naturel qui remonte à l’antiquité ! Avec la sècheresse, nous devons suivre les restrictions d’usage de […]
L’envie de changer nous prend. Modifier le tracé des cheminements. Créer de nouvelles scènes. Séparer des plantes qui se gênent dans leur croissance. Quelles sont les plantes qu’on peut encore déplacer au printemps ?
Les nuits sont encore fraîches en ce mois d’avril mais en journée le soleil réchauffe et si vous avez encore des plantes à déplacer, il faut le faire maintenant car ce sont vraiment les derniers jours ‘théoriques’ (nous transplantons plutôt à partir de la fin novembre – ste Catherine – jusqu’à la fin de l’hiver)
Pour déplacer une plante, prévoyez de faire une belle motte pour sauvegarder au maximum le système racinaire. Si on déplace une plante déjà en feuilles, il ne faut pas hésiter à retailler les branches pour permettre à la plante d’être moins demandeuse en eau (plus la plante a de feuilles et plus elle va demander à être approvisionnée en eau, d’autant plus si en journée le soleil est présent). Exemple : les bruyères d’hiver qui sont en fin de floraison, si vous avez à en déplacer, vous les taillez (au maximum jusqu’au bois) avant de les transplanter. Même si c’est plus compliqué sur des bruyères qui ont déjà 3-5 ans
Prévoyez un apport d’engrais à la replantation, et replantez aussitôt la plante (évitez de la laisser en attente pendant quelques jours, c’est mieux) et paillez.
Les couleurs à venir, les plantes qui vont fleurir prochainement ?
Avec les quelques jours de douceur que nous avons eu fin mars, vous avez tous profité de la floraison des cerisiers, certaines variétés de magnolias, les camélias voire même quelques premières fleurs sur les poiriers ou pommiers (c’était d’ailleurs compliqué avec les gelées que nous avons eu en France dans la foulée – un degré moindre pour nous)
En avril nous allons avoir des vivaces qui font commencer à fleurir, l’arrivée des feuillages sur l’ensemble des plantes caduques. J’ai déjà vu des azalées japonaises commencer à fleurir. Leurs couleurs vont s’échelonner avec les azalées mollis, les rhodos d’ici le mois de mai
On dit que la fin de l’automne et surtout l’hiver sont propices aux plantations. Chez les paysagistes comme pour nos auditeurs, le printemps permet aussi de signer les travaux faits l’hiver en finissant d’agencer les sols préparés. Profitez d’aller dans nos pépinières ou les points de vente de plantes partout en Normandie. Sachez que des Portes Ouvertes sont organisées par une association de producteurs Normands, horticulteurs et pépiniéristes, portes ouvertes dénommées VEGETAL en FETE. Thème 2022 est sur l’économie d’eau
Plus d’infos sur le site de la chambre d’agriculture – ou vous tapez végétal en fete dans la barre de recherche
Le jardin s’est réveillé tôt cette année, dès le début mars (quand ce n’était pas fin février) on entendait les premières tondeuses….
Si le gazon pousse, les adventices aussi
(c’est mieux que les mauvaises herbes comme terme non ?) = ce sont des plantes qui poussent à un endroit sans qu’elles aient été intentionnellement plantés.
Même si l’on sait que ce n’est pas le plus drôle d’éliminer ces mauvaises herbes, pour ceux qui veulent garder leur jardin propre, il ne faut surtout pas se faire déborder maintenant ! Donc veiller pendant cette période du printemps, régulièrement, à suivre avec une gouge ces adventices pour les retirer au fur et à mesure et avec leur système racinaire.
On ne peut pas se plaindre du fait que les traitements soient devenus difficiles à pratiquer, car notre planète n’en a que trop souffert. Il faut donc se réhabituer à suivre régulièrement son jardin pour le conserver beau.
Quelques solutions :
Le paillage vous permettra de limiter la poussée de ces mauvaises herbes. Soit des copeaux de bois (même si ceux-là sont à durée limitée dans le jardin pour être réellement efficaces), soit des graviers ou encore de la roche volcanique. Et il faut en prévoir une bonne épaisseur (8cm minimum) ce qui permettra d’éviter les arrosages cet été.
Pensez aussi à faire un apport d’engrais avant de mettre ce paillage, même si c’est un complément. Je préconise de l’engrais à base d’algues sous forme de granulés, que vous pouvez trouver dans les points de vente au détail des pépiniéristes.
Pour ceux qui auraient des vivaces fanées pas encore taillées, il est encore le temps de le faire. Sur notre jardin expo nous avons laissé tout l’hiver les graminées fanées pour donner de la couleur dans le jardin. Il faut maintenant les couper à 20/30 cm du sol.
Pour les arbustes, rosiers et fruitiers, il faut désormais attendre les fleurs. Attention surtout à ne pas supprimer les fleurs de vos arbustes fleurissant au printemps. Ceux-là, nous les taillerons dans 2 mois ou après la floraison.
Vous avez décidé de commencer un potager en permaculture. Cet automne vous avez fauché ou tondu à ras un espace que vous avez abondamment paillé avec du foin , feuilles mortes, tontes d’herbes en mélange avec de la paille…
Tout l’hiver les lombrics, champignons, collemboles, cloportes et autres petits animaux qui vivent dans le sol ont travaillé à décomposer cette matière organique qui servira de nourriture pour les plantes que vous allez installer. Au passage, ils ont ameubli la terre, décomposé également les racines.
Il y a un inconvénient, c’est que sous le paillage, le sol se réchauffe moins vite qu’en terre nue. Il faut donc patienter encore un peu avant de semer et planter.
Vous pouvez vous procurer un thermomètre de sol pour sonder régulièrement la température. A partir de 10° vous pouvez commencer à semer: petits pois, mangetout, fèves… Planter les échalotes, les oignons, l’ail, les premières salades, betteraves, chou rave…
Il suffit d’écarter le paillage pour semer en lignes ou en poquets, ou planter directement à travers. Encore une fois, pour des raisons de sol qui se réchauffe moins vite, au début vos légumes mettront un peu plus de temps à pousser que chez les voisins qui travaillent en terre nue, mais la différence c’est que ça va assez vite rattraper le retard, vos légumes seront plus gros, vigoureux et savoureux car bien nourris par le sol, et surtout… vous n’aurez quasiment pas besoin de désherber ni d’arroser!
Le cas des limaces: dans la nature les limaces sont les décomposeurs qui arrivent en premier. Elles consomment les feuilles des plantes qui commencent tout juste à être attaquées par un champignon microscopique, ou les feuilles des plantes affaiblies. Elles ont ainsi un rôle majeur dans la régulation des maladies.
Au printemps lorsque les températures remontent, les limaces qui ont sommeillé tout l’hiver commencent à sortir à nouveau de leur cachette dans le sol et elles ont faim! Si on ne leur met pas à disposition de la matière organique fraîche, elles vont s’attaquer aux jeunes salades, radis et compagnie. Pensez à les nourrir en disposant ça et là des petites poignées d’herbe fraîchement tondue, des épluchures de légumes… et elles devraient laisser vos cultures tranquilles.
Normalement à cette période de l’année, qui plus est en Normandie, il n’est pas nécessaire d’arroser les plantes du jardin, du moins celle en place depuis plusieurs mois ou années. Le sol ayant reconstitué ses réserves pendant l’hiver, et la chaleur n’est pas encore bien présente avec des nuits encore fraîches, nos terrains ne sont pas secs…même si on note cependant depuis quelques années déjà des printemps avec une pluviométrie moindre qu’il y a 2 ou 3 décennies.
Donc arroser en avril/mai non ; sauf si vous vous lancer dans de nouvelles plantations où, là, il faut bien noyer la motte de plantation avant de planter, et à suivre en arrosage 1 ou 2 fois par semaine si les jours suivants la plantation d’annoncent doux et secs
Je rappelle souvent l’utilité d’un paillage, c’est d’autant plus vrai pour conserver la fraîcheur sous terre et assurer une réserve complémentaire d’eau que l’on n’a pas sans paillage (d’autant plus l’été)
Il faut arroser le système racinaire car c’est lui avant tout qui nourrit l’ensemble de la plante. Le feuillage, notamment pour les plantes d’intérieur, sera aspergé par un spray d’eau de temps en temps, mais plus je dirais pour enlever la poussière éventuelle
Le conseil pour les beaux jours : si vous voyez certaines feuilles fanées sur un sujet, cela peut être signe d’un manque d’eau et il convient alors de faire un apport conséquent à intervalle régulier (tous les 3-4 jours)
Avec un paillage. Il en existe beaucoup de sortes : de la traditionnelle écorce de pin en passant par la plaquette de bois calibrée (qui présente l’avantage d’être issue de broyages locaux). On a aussi des paillages de lin ou de fèves de cacao mais ces premières solutions sont à renouveler dans le temps pour assurer une bonne protection, notamment car les animaux vont gratter dedans
Sinon nous avons la roche volcanique, l’ardoise, la tuile, ou des graviers locaux en calibre 7/15 ou 15/22mm. Eux assurent un meilleur couvert dans le temps
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Par Emeric Leboucher, Avril 2022
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